FLiMM
Festival Libre du Moyen-Métrage
25 — 27.10.2024
— DOC
26 rue du Doc Potain, Paris 19e

La 6e édition aura lieu au DOC du 21 au 23 octobre 2022. Une soirée Hors Les Murs aura lieu au Sample le 19 octobre.

Créé en 2017 par des vidéastes et technicien•ne•s du Pôle Audiovisuel du DOC, le FLiMM est non compétitif et à prix libre. Il met à l’honneur le moyen-métrage (25 à 65 minutes), un format qui a souvent du mal à trouver sa place dans les salles de cinéma et les festivals.

DOC, avec ses deux salles de projections et son réfectoire, permet des espaces de discussions entre les réalisateur•ice•s et le public.

Des sommets de l’Etna et des Alpes, de l’île de la Réunion aux périphéries de grandes métropoles, de l’immensité des routes argentines à l’étroitesse d’un appartement parisien, en passant par les archives du numérique et une célèbre bibliothèque, les films de la 6e programmation du FLiMM traversent les territoires et les frontières. L’intime y rencontre avec force les questions politiques de notre époque et nous rappelle à quel point ils s’entremêlent et se définissent l’un et l’autre, parfois avec douceur et souvent avec fracas.

DOC a été fondé par des artistes d’horizons et pratiques variés, en recherche d’espaces de travail. Située dans un ancien lycée technique, qu’elle squatte dans le XIXe arrondissement, l’association regroupe une centaine d’artistes et d’artisan•e•s. Depuis sa création en 2015, DOC a aidé à la production artistique, la diffusion et la transmission d’œuvres à travers de nombreux événements : expositions, concerts et spectacles.

INFOS PRATIQUES

DOC, 26bis rue du docteur Potain, Paris 19eMétro Télégraphe

Prix libre

Restauration maison sur place

Sélection 2022

Des sommets de l’Etna et des Alpes, de l’île de la Réunion aux périphéries de grandes métropoles, de l’immensité des routes argentines à l’étroitesse d’un appartement parisien, en passant par les archives du numérique et une célèbre bibliothèque, les films de la 6ème programmation du FLiMM traversent les territoires et les frontières. L’intime y rencontre avec force les questions politiques de notre époque et nous rappelle à quel point ils s’entremêlent et se définissent l’un et l’autre, parfois avec douceur et souvent avec fracas.

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Focus — Regards inversés

Le titre de ce focus est emprunté à un documentaire inachevé du cinéaste mauritanien Med Hondo. Ce film tourné entre 1984 et 1985, non monté et dont les rushes et négatifs sont pour le moment perdus, avait été commandité par le Ministère des Affaires Étrangères en France. Il s’agissait dans cette entreprise de “tenter, en équipe, une inversion et une révision de la démarche ethnologique, pour permettre aux chercheurs du Tiers Monde, “anciens observés”, de promener un regard critique sur les structures profondes des sociétés occidentale, rurale et urbaine.” Quatre regards composent ce focus de films réalisés par de jeunes cinéastes noirs. En empruntant et détournant les codes du cinéma occidental dominant, les réalisateurs affirment leur point de vue sur la France et l’Allemagne dans les années 1960-70. Ainsi, Med Hondo, cinéaste autodidacte, filme à la manière du cinéma direct, s’infiltre dans un foyer SONACOTRA de travailleurs africains du 15e arrondissement de Paris en lutte contre le mal-logement. Désiré Ecaré, réalisateur ivoirien fraîchement sorti de l’IDHEC (actuelle Fémis), réalise en 1968 Concerto pour un exil. Il adopte les libertés du cinéma de la Nouvelle Vague pour exposer les conditions de vie d’étudiants africains dans le Paris de 1968. Ibrahim Shaddad, réalisateur soudanais, également connu pour son activité au sein du Sudanese Film Group dans les années 1980, tourne son film de fin d’étude, Jagdpartie (Partie de chasse, 1964) à la Deutsche Hochschule für Filmkunst Potsdam-Babelsberg. Il y manipule les codes du western dans une chasse à l’homme noir et confronte le cowboy à sa propre haine raciste. Lui aussi étudiant à Berlin, le cinéaste afro-américain Skip Norman dénonce dans On Africa les gains économiques des exploitations allemandes en Afrique. Il monte principalement des images d’archives de l’époque coloniale. Quatre films aux trajectoires et styles différents dont la ferveur et la lucidité demeurent intactes. Quatre cinéastes qui travaillent depuis l’Europe et posent un regard sur le spectre colonial et ses conséquences sur la santé mentale et physique des diasporas africaines.

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Hors les murs

Rendez-vous au Sample (Bagnolet) pour un focus sur Simon(e) Jaikiriuma Paetau, un•e artiste interdisciplinaire germano-colombien•ne. Ses œuvres se situent entre le cinéma, les installations vidéo et la performance, et traitent du décolonialisme queer.

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Plein air

Comme chaque année, le FLiMM propose début septembre une projection en plein air sur la Place des fêtes.

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