1968, 43', Côte d’Ivoire
Un jeune étudiant retourne chez lui en Côte d’Ivoire après avoir passé ses diplômes à Paris, avec l’espoir de devenir ambassadeur un jour. Mais il va perdre ses illusions en croisant d’autres jeunes qui eux aussi ont eu le même parcours et les mêmes rêves. Un portrait de la vie des étudiants africains à Paris. « Concerto pour un exil » peut être considéré comme un film autobiographique, surtout grâce à cette note nostalgique accompagnant tous les personnages. Parfois presque une note de véritable douleur. « Cette douleur que nous ressentons tous au moment où le rappel de notre situation d’exilés nous réveillait d’une euphorie passagère. Même si nous ne faisions pas ce qui concerne l’Afrique qui nous attendait. » Dans CinémAction n°3 Cinéastes d’Afrique noire, C. Ruelle et G. Hennebelle, p.61