Sélection

Au premier plan, le visage et la voix d’Hamid, au second les paysages qu’il traverse. Les pays se ressemblent et les frontières perdent leur sens.

Un appartement en 2019 à Athènes et des musiques de 1930 de la résistance grecque. L’histoire fait des boucles sans être la même, comme un reflet dans le miroir.

Huis-clos, où la pellicule organique du Super16 frôle la peau sensible de Thomas. La flânerie de l’écriture musicale est confrontée à l’urgence du monde extérieur.

Joséphine Drouin Viallard, caméra à l’épaule, espionne un inconnu dans la rue. Elle enquête, analyse, interprète ses mouvements et glisse dans une transe fictionnelle.

Au bruit des avions, les oiseaux et les hommes tremblent ensemble.

Comme plusieurs routes qui se jettent sur un rond-point, les points de vues sont multiples mais la colère est seule et gronde, gronde.

Francisco González pousse la porte de l’appartement de Maria où le passé et le présent se confondent dans un tourbillon de mots et d’objets.

Il existe tant de légendes sur les mines de charbon et leurs travailleurs. Sous la terre et au-dessus, caméra DV à la main, Ouahib Mortada expose la parole et les visages de ceux que l’on évite, de ceux que l’on ne doit pas voir.

North raconte l’ambivalence des rapports de ces femmes et hommes à leur territoire et à la nature.

Portraits immersifs, sur fond de musique afrobeat, d’une ville qui ne dort pas.

De son bureau virtuel, Chloé Galibert-Laîné, analyse, décortique, interroge le film de Penny Lane, des fenêtres s’ouvrent sur des femmes qui s’examinent, se scrutent.