ALI AU PAYS DES MERVEILLES
de Djouhra Abouda et Alain Bonnamy
France, 1976, 59'
Première parisienne
Restauration 4K réalisée en 2021 par l’Image Retrouvée à partir des négatifs originaux 16mm et d’une copie d’exploitation 16mm. Projet de recherche et de restauration mené par Talitha en collaboration avec Djouhra Abouda et Alain Bonnamy.
Ali au Pays des Merveilles de Abouda et Bonnamy est un cri contre l’exploitation et le racisme, qui pointe sans concessions le rôle de l’état français, des médias, du capitalisme et de la colonisation dans ce système de domination qui vient broyer ce.ux.lles qui le subissent.Tourné en 16mm, le film allie une puissance formelle et esthétique inventive avec un propos militant. « J’ai posé une loupe sur les gestes quotidiens des travailleurs émigrés » raconte Djouhra Abouda.
Le film a nécessité une année de repérage et de recherche, ainsi qu’un minutieux travail plastique. Des images composées et montées avec la musique de Djamel Allam nous emmenant du documentaire vers le ballet, la comédie musicale,ou même le fantastique. Le film donne également voix aux plus oubliées, les femmes, grandes absentes des films et documents sur les luttes des travailleur.se.s immigré.e.s.
Séance en présence de Léa Morin, chercheuse et curatrice qui a mené le projet de restauration du film et Djouhra Abouda co-réalisatrice du film.
INFOS PRATIQUES
La Clef revival - 34 rue Daubenton - Paris 5e
Ouverture des portes : 19h30 / Début de séance : 20h
PRIX LIBRE
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En raison des nouvelles mesures sanitaires entrées en vigueur le 9 août 2021, la possession d'un pass sanitaire est obligatoire pour participer à la séance pour les personnes de plus de 18 ans.
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La CLEF REVIVAL
« Quand je vais à la Clef [cinéma indépendant d’Art et Essai ouvert à le suite d’une occupation illégale, ndlr], je trouve que ça va bien la culture. Encore faudrait-il que l’aventure puisse durer : l’association Home Cinéma attend le verdict qui décidera, ou non, de son expulsion. À la Clef, le public est rendu à son intelligence et pose des questions qui se forgent dans l’aventure collective d’un lieu. Ce cinéma a la beauté d’une ZAD. » (extrait de « Comment ça va, la culture ? », de Philippe Mangeot pour Libération)